Fée des iles : ben oui mais je repasserai c'est sûrune mamy qui decouvre ce merveilleux blogs : superrrrrune mamy qui decouvre ce merveilleux blogs : superrrrrdalibalo : Une belle journée LuLu que je souhaite pour toi ;)Fée des iles : Bonne fin de journée, chez moi nous sommes encore à la moitié, bises à toi douceur de là basdalibalo : félicitation pour le nouveau Bébé LuLu et Bon weekendvoile_de_douceur : Merci Dalibalo Bisousjosi25 : bonne semaine lucylepetitmondedemai : Ce blog est une grande bouffée de Bonheur et de plaisir que tu partages si joliment.Belle journée a toi.Musique qui met le Coeur en emois...Merci et doux Bisous*jbrite : très beau ce blog bravo !!Sapir : Très beau uperbevoile_de_douceur : Merci pour vos beaux commentairesfleurs77 : magnifique création merci du partage je vous souhaite une Année 2016 de bonheur amitié violetteNick 0 1 : Bonjour magnifique blog merci bonne journée NickFANFAN02 : je n'ai jamais vu un site aussi magnifique un régal pour les yeux, bravo à vous, continuezbousbote : Bonjour, Les couleurs de votre blog sont sublimesvoile_de_douceur : Merci pour vos beaux commentairesombrella : Magnifique ,que de douceur,merci.Osiris3 : Bonjour et merci pour ta visite !StellaC : très jolis tes gifs,j'aime tous tes blogs,merci bye xxxbelaestrela : bonjour merciSognografica : merci pout votre visite sur mon blog, bonneè journeele_reveur : Merci, Ca m'a fait du bien de te lire, j'en ai besoin.. tu me manque , Il fait toujours beau sur ton blog XXxxxvoile_de_douceur : Merci Le rêveur Je suis contente de te lireValadares : Muito obrigada pela visita ao meu blog, o seu blog é lindo tem imagens que encantam meus olhos.
Marbre sacré, vêtu de force et de génie, Déesse irrésistible au port victorieux, Pure comme un éclair et comme une harmonie, O Vénus, ô beauté, blanche mère des Dieux !
Tu n'es pas Aphrodite, au bercement de l'onde, Sur ta conque d'azur posant un pied neigeux, Tandis qu'autour de toi, vision rose et blonde, Volent les Rires d'or avec l'essaim des Jeux.
Tu n'es pas Kythérée, en ta pose assouplie, Parfumant de baisers l'Adonis bienheureux, Et n'ayant pour témoins sur le rameau qui plie Que colombes d'albâtre et ramiers amoureux.
Et tu n'es pas la Muse aux lèvres éloquentes, La pudique Vénus, ni la molle Astarté Qui, le front couronné de roses et d'acanthes, Sur un lit de lotos se meurt de volupté.
Non ! les Rires, les Jeux, les Grâces enlacées, Rougissantes d'amour, ne t'accompagnent pas. Ton cortège est formé d'étoiles cadencées, Et les globes en choeur s'enchaînent sur tes pas.
Du bonheur impassible ô symbole adorable, Calme comme la Mer en sa sérénité, Nul sanglot n'a brisé ton sein inaltérable, Jamais les pleurs humains n'ont terni ta beauté.
Salut ! A ton aspect le coeur se précipite. Un flot marmoréen inonde tes pieds blancs ; Tu marches, fière et nue, et le monde palpite, Et le monde est à toi, Déesse aux larges flancs !
Iles, séjour des Dieux ! Hellas, mère sacrée ! Oh ! que ne suis-je né dans le saint Archipel, Aux siècles glorieux où la Terre inspirée Voyait le Ciel descendre à son premier appel !
Si mon berceau, flottant sur la Thétis antique, Ne fut point caressé de son tiède cristal ; Si je n'ai point prié sous le fronton attique, Beauté victorieuse, à ton autel natal ;
Allume dans mon sein la sublime étincelle, N'enferme point ma gloire au tombeau soucieux ; Et fais que ma pensée en rythmes d'or ruisselle, Comme un divin métal au moule harmonieux.
Marbre sacré, vêtu de force et de génie,
Déesse irrésistible au port victorieux,
Pure comme un éclair et comme une harmonie,
O Vénus, ô beauté, blanche mère des Dieux !
Tu n'es pas Aphrodite, au bercement de l'onde,
Sur ta conque d'azur posant un pied neigeux,
Tandis qu'autour de toi, vision rose et blonde,
Volent les Rires d'or avec l'essaim des Jeux.
Tu n'es pas Kythérée, en ta pose assouplie,
Parfumant de baisers l'Adonis bienheureux,
Et n'ayant pour témoins sur le rameau qui plie
Que colombes d'albâtre et ramiers amoureux.
Et tu n'es pas la Muse aux lèvres éloquentes,
La pudique Vénus, ni la molle Astarté
Qui, le front couronné de roses et d'acanthes,
Sur un lit de lotos se meurt de volupté.
Non ! les Rires, les Jeux, les Grâces enlacées,
Rougissantes d'amour, ne t'accompagnent pas.
Ton cortège est formé d'étoiles cadencées,
Et les globes en choeur s'enchaînent sur tes pas.
Du bonheur impassible ô symbole adorable,
Calme comme la Mer en sa sérénité,
Nul sanglot n'a brisé ton sein inaltérable,
Jamais les pleurs humains n'ont terni ta beauté.
Salut ! A ton aspect le coeur se précipite.
Un flot marmoréen inonde tes pieds blancs ;
Tu marches, fière et nue, et le monde palpite,
Et le monde est à toi, Déesse aux larges flancs !
Iles, séjour des Dieux ! Hellas, mère sacrée !
Oh ! que ne suis-je né dans le saint Archipel,
Aux siècles glorieux où la Terre inspirée
Voyait le Ciel descendre à son premier appel !
Si mon berceau, flottant sur la Thétis antique,
Ne fut point caressé de son tiède cristal ;
Si je n'ai point prié sous le fronton attique,
Beauté victorieuse, à ton autel natal ;
Allume dans mon sein la sublime étincelle,
N'enferme point ma gloire au tombeau soucieux ;
Et fais que ma pensée en rythmes d'or ruisselle,
Comme un divin métal au moule harmonieux.
Charles-Marie Leconte de Lisle